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‘’Polyarthrite Rhumatoïde’’ ! Derrière ce nom peu familier se cache une maladie ‘’silencieuse’’, particulièrement ankylosante dont la prise en charge et le traitement relèvent d’un véritable parcours du combattant pour les patients qui en souffrent. Au Sénégal, si les statistiques sont inaccessibles, il n’en demeure pas moins que cette maladie sournoise, gagne du terrain et percute bien des vies.

 Peu connue du grand public, la polyarthrite rhumatoïde est pourtant l’une des pathologies rhumatismales les plus courantes. D’habitude, le mal commence par une manifestation bénigne : genou gonflé, gène au niveau de certaines articulations, etc. Selon les spécialistes, contrairement à l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde est plutôt une maladie inflammatoire avec des anticorps qui viennent attaquer l’articulation. L’inflammation est très sévère et la maladie très agressive au départ, d’où l’importance d’un diagnostic précoce pour bloquer le processus de la maladie et éviter ainsi des dysfonctionnements.

 

Un mal complexe

 

Marcher, s’asseoir ou se lever, entre autres, sont autant d’activités du quotidien difficiles à réaliser pour les personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Cette perte d’autonomie fonctionnelle a également d’autres conséquences, car elle en influe négativement sur la participation sociale et les motivations des malades. La polyarthrite rhumatoïde est donc un handicap multifactoriel complexe. C’est la raison pour laquelle, afin d’optimiser la prise en charge des patients et de leur proposer un programme adapté et approprié, il est nécessaire de mener une analyse bio-psycho-sociale. A Dakar une association regroupant plusieurs dizaines de malades souffrant de cette pathologie – principalement des femmes – est très active dans les réseaux sociaux pour vulgariser cette maladie jugée « silencieuse » et très peu connue. Sous le label ‘’Polyarthrite Rhumatoïde à Dakar’’, les malades qui y partagent leurs expériences ont réussi à susciter un élan d’entraide et de solidarité pour la prise en charge plus ou moins correcte de cette maladie particulièrement handicapante et dont les couts du traitement sont des plus chères.

Elhadji Mansor NDIAYE

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