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Une innovation majeure dans le domaine avicole est en train d’être expérimentée en Afrique. Initiée en Côte d’Ivoire, l’expérimentation d’une substance antibiotique naturelle permet aujourd’hui une croissance rapide des poussins et réduit la consommation d’aliments de 50 %. Mieux le poulet peut être commercialisé après 30 jours et non 45 jours à l’heure actuelle. La présentation de cette expérience a été faite par le Professeur Ouattara Soro Fatou Scherazade, titulaire de physiologie animale à l’université Félix Houphouet Boigny. C’était lors de l’ouverture du Symposium sur le développement durable organisée à Dakar depuis hier, mardi 11 novembre.

 C’est en Côte d’ivoire que l’expérimentation  d’une substance antibiotique naturelle locale a donné des résultats spectaculaires en milieu avicole.  Une innovation majeure qui permet, non seulement de réduire la consommation  d’aliments de 50 %, mais avec la croissance rapide,  le poulet peut être  commercialisé après 30 jours et non 45 jours à l’heure actuelle. La présentation de cette expérience a été faite par le Professeur Ouattara lors de l’ouverture du symposium international sur le développement durable qui se tient à Dakar depuis hier. Lors de ce colloque qui rassemble des dizaines de chercheurs venus de plus 23 pays d’Afrique et du monde, le Professeur Ouattara Soro Fatou Scherazade, professeur titulaire de physiologie animale à l’université Félix Houphouet Boigny de Côte d’Ivoire a fait une  présentation sur la capacité des plantes locales naturelles  contre les différentes  infections courantes. Car les antibiotiques  chimiques créent souvent des maladies et des complications dans nos différentes fermes.

Face aux projections de l’OMS sur le nombre de décès très élevé d’ici 2050,  si rien n’est fait contre  l’utilisation des antibiotiques chimiques, les chercheurs ivoiriens ont expérimenté les vertus d’une plante antibiotiques naturelle contre ces infections. Après extraction de cette plante, son gout amer disparait et cela donne des résultats spectaculaires selon Mme Ouattara. Les essais ont été chez testés chez l’homme et cela a bien marché avant de l’utiliser pour la volaille a conclu l’universitaire.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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