Un projet qui marche avec des résultats plus que probants amène le satisfecit des bailleurs et au-delà la reconduction. C’est ce qui est arrivé aux districts sanitaires de Guédiawaye, de Mbao et de Mbour pour avoir réussi à juguler des maladies plus que redoutables que sont l’hypertension artérielle, le diabète et rénales. Avec des taux de prévalence de 4,30 % à l’échelle nationale, la phase 2 du projet financé par Astrazeneca a été lancée officiellement jeudi 18 décembre 2025 dans le département de Guédiawaye et se poursuivra jusqu’à 2028.
Dr Faly Ndiaye Diop, médecin chef de District de Guédiawaye a fait l’état des lieux en alertant sur le niveau élevé du taux de prévalence de ces maladies non transmissibles dépassant les 4%. Les causes résident souvent dans les diagnostics tardifs, l’accès limité aux soins et la non disponibilité de la dialyse.
Expliquant les résultats obtenus, Dr Faly Ndiaye Diop a exprimé sa satisfaction de voir Guediawaye reconduit au regard de la question qui touche la santé publique. Les résultats obtenus ont permis une extension du projet. De quoi revenir sur l’importance du projet pour lequel, Dr Ehouma Adelaide, directrice d’AstraZeneca Afrique a salué la progression du dépistage, de la fiabilité des diagnostics. « On commence l’extension ici, on le continuera et on espère que cela profitera à d’autres bénéficiaires », ajoutera Dr Ehouma Adelaide. Qui a aussi évoqué « du renforcement de la prévention avec des détections précoces ce qui donnera des résultats sachant que l’objectif est de continuer à bâtir des systèmes de santé solides ». Et la directrice d’Astrazenica de poursuivre : » le système est fondé sur la collaboration entre le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, les partenaires techniques et financiers, les néphrologues, la société civile et les acteurs communautaires ». Mieux « l’extension du projet reflète notre engagement à long terme à améliorer les soins et à apporter des solutions innovantes. »
Dr Ehouma Adelaide a souhaité également que ce projet soit une source d’inspiration pour d’ autres districts. Enfin, l’adjoint au Préfet du département de Guédiawaye a qualifié ce projet de stratégique face à la propagation des maladies non transmissibles qui sont répertoriées comme la première cause de mortalité dans notre pays. Il a aussi mis en exergue les causes de ces maladies qui sont surtout environnementales, sociologiques, génétiques. D’où selon lui la nécessité d’une formation approfondie pour les prestataires de soins aussi bien du public que du privé ainsi que des acteurs communautaires.
Ibrahima DIOP
