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 « Éliminer le sida ne se limite pas seulement à réduire la prévalence du virus, mais à garantir un accès universel à la prévention, au dépistage et au traitement. Ce défi ambitieux repose sur trois principes fondamentaux que sont : l’intégration, l’innovation et l’impact ». C’est ce qu’a déclaré hier, mardi 27 novembre, Mr Ibrahima Sy, Ministre de la Santé et de l’Action sociale, à l’occasion du lancement de la quatrième édition des Journées scientifiques du VIH-sida organisées à Diamniadio, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) par le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS).

La quatrième édition des journées scientifiques du VIH Sida au Sénégal a été lancée hier, mardi 27 novembre 2024 pour quatre jours qui vont regrouper des  centaines  de chercheurs et scientifiques venant de plusieurs pays du monde. Avec comme thématique majeure pour cette année «Vers l’élimination du sida : Intégration, Innovation, Impact ».

En s’exprimant sur le démarrage de cette quatrième  édition, Ibrahima Sy, ministre de la Santé et de l’Action sociale, a d’emblée fait savoir à l’assistance que la croisade contre cette maladie exige la synergie des efforts du gouvernement, des ONG, des partenaires techniques et financiers, des chercheurs, des professionnels de la santé et des communautés. Le ministre a également déclaré qu’ « éliminer le sida ne se limite pas seulement à réduire la prévalence du virus, mais à garantir un accès universel à la prévention, au dépistage et au traitement. » Ce défi ambitieux d’après toujours lui repose sur trois principes fondamentaux que sont l’intégration, l’innovation et l’impact ».

C’est dans cette optique que le plénipotentiaire a précisé que « l’intégration des services de santé est une nécessité pour une réponse efficace au VIH et au sida ». Et de poursuivre qu’elle garantit que chacun reçoive des soins complets tout en réduisant la stigmatisation et en favorisant un parcours de soins continu.

Il a également fait remarquer que « l’innovation est essentielle pour surmonter les obstacles dans la croisade contre ce mal ». En citant comme avancées majeures les autotests VIH, qui facilitent un dépistage précoce, discret et accessible. Idem, la prophylaxie préexposition (PrEP), une méthode efficace pour protéger les populations les plus à risque ainsi que les applications numériques pour sensibiliser et éduquer les populations.

Le ministre a enfin laissé entendre que « l’impact de ces efforts doit être évalué non seulement par la réduction des nouvelles infections, mais aussi à travers des indicateurs de santé publique comme l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et l’accès équitable aux soins ».   En y intégrant les retours d’expérience des experts en santé et des communautés dans la mise en œuvre des programmes pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le vih.

C.T.MBENGUE

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