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COMMUNIQUE DE PRESSE          

Sous l’égide du Conseil National de Lutte contre le Sida, le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture organise du 15 au 21 Février 2025 la semaine nationale de mobilisation des jeunes contre le Sida. Cet événement sera lancé au CDEPS de Kaolack Samedi 15 Février 2025 en présence du Ministre de la jeunesse, des Sports et de la Culture et de la Secrétaire Exécutive du CNLS.

Le choix de Kaolack pour abriter le lancement s’explique par le carrefour qu’elle constitue avec d’importants  mouvements de populations vers  les marchés hebdomadaires ou à destination d’autres zones du pays. Une situation qui accroit fortement les risques de propagation du VIH  en particulier    au sein des jeunes frappés par la déscolarisation et le chômage  .C’est ainsi que le choix du thème interpelle fortement cette catégorie de populations : « Suivons le chemin des droits » ainsi qu’un sous-thème :« Les Clubs de Jeunes filles se mobilisent pour la promotion des droits. IL s’agit de rappeler aux jeunes leur engagement nécessaire dans le cadre de la riposte ainsi que leur devoir de citoyens. C’est aussi une occasion de passer en revue les différentes interventions du secteur jeunesse dans la riposte nationale, Il permettra également de se projeter dans l’avenir pour définir les voies et moyens d’éradiquer les nouvelles infections chez les jeunes à l’horizon 2030.

Le secteur jeunesse a bénéficié du soutien et de l’accompagnement du CNLS dans l’organisation de cet événement qui va permettre d’assurer une promotion  du dépistage volontaire auprès de la population générale et des jeunes en particulier mais également et surtout de promouvoir l’adoption de comportements responsables afin de prévenir les nouvelles infections.

Durant toute la semaine des caravanes de sensibilisation  seront mises en œuvre suivies de dépistage du VIH au niveau des sites et zones de vulnérabilité (carrefour de voyageurs, marchés hebdomadaires, des pôles d’attraction, sites touristiques, etc…) A cela s’ajoutent des rencontres d’échanges et de partage avec les acteurs.

COMMUNIQUE DE PRESSE          

« SUIVRE LE CHEMIN DES DROITS POUR L’ELIMINATION DU SIDA AU SENEGAL »

Le Conseil National de lutte contre le Sida (CNLS) vous convie à une conférence sous le thème :  le 11 Décembre 2024 à partir de 15h à l’amphithéâtre du Service des Maladies Infectieuses-SMIT (l’Hopital Fann) animée par Babacar Diouf, Magistrat et Directeur Adjoint des Droits Humains.

Cet événement est à situer dans le contexte de la célébration de la journée Mondiale Sida débutée le 1er Décembre et que le Sénégal célèbre chaque année, Pour l’édition de cette année, le thème retenu à travers le monde est : « Suivons le chemin des droits ». Le lutte contre le Sida englobe en effet de nombreuses problématiques, allant du Droit à la santé au Droit à l’accès aux soins, du Droit à un environnement favorable au Droit à un monde plus juste et plus équitable. En somme, un Droit à une vie positive pour toutes les personnes touchées directement ou indirectement par le VIH. Cette problématique posée au centre de la JMS 2024 est une façon  d’attirer l’attention sur l’importance de travailler à un monde plus juste et qui mettrait fin à la stigmatisation des groupes vulnérables, et pour permettre à tous les enfants qui naissent de recevoir  un traitement approprié .C’est la condition pour atteindre l’objectif de mettre fin au Sida en 2030.

C’est ainsi que le CNLS a choisi d’inclure au centre de sa démarche la question du Droit. Comme en témoigne le récent plan stratégique national pour une riposte multisectorielle intégrée contre le sida, la Tuberculose, les Hépatites virales et les IST, 2023-2030. En effet, la prise en compte de l’équité, des aspects de genre et des droits humains liés à la santé ainsi, que les interventions stratégiques touchant les populations clés constituent une priorité pour le PSNI conformément à la déclaration de politique sur le VIH et sida : Mettre fin aux inégalités et agir pour vaincre le sida d’ici 2030.

Et pourtant, en dépit des initiatives prises par les autorités comme la  loi VIH en 2010 ou la ratification de différentes conventions internationales, des cas  de stigmatisation et de discrimination sont toujours signalés dans les communautés, dans les familles et en milieu de soins..

La célébration de cette journée permettra ainsi de remobiliser l’ensemble des acteurs autour de la problématique des droits des personnes touchées par le VIH. Il s’agit de mobiliser l’ensemble des acteurs autour du thème « Suivre le chemin des droits »  et voir quelles sont les stratégies à  mettre en œuvre  pour faciliter l’accès aux soins, aux traitements ou pour lever tous les obstacles liés aux droits humains afin de mieux lutter contre la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH et des groupes vulnérables C’est également l’occasion de renforcer le plaidoyer sur les droits des personnes vivant avec le VIH et des groupes vulnérables.

 

COMMUNIQUE DE PRESSE          

ATELIER DE RESTITUTION DU PROJET VIHEILLIR – « BIEN VIEILLIR AVEC LE VIH INTEGRATION DE LA PRISE EN CHARGE DES COMORBIDITES ET DU VIEILLISSEMENT ENTRE LA CLINIQUE ET LA COIMMUNAUTE »
Avec l’amélioration de l’efficacité des traitements ARV, vieillir avec le VIH est devenu une expérience qui concerne désormais un nombre grandissant de personnes vivant avec le VIH. Avec l’âge surviennent des maladies chroniques comme l’hypertension et lediabète et d’autres affections, dont les complications peuvent altérer la qualité de vie des personnes
Cette réalité implique de nouveaux enjeux dans la prise en charge des Personnes âgées vivant avec le VIH. Le projet VIHeillir, financé par Expertise France, s’est proposé de répondre à ces questions en mettant en place des stratégiesinnovantes au niveau clinique et dans la communauté afin d’améliorer la santé des personnes âgées vivant avec le VIH de plus de 50 ans au Sénégal et au Cameroun. Ces stratégies sont basées sur l’intégration de la prise en charge des comorbidités dans les services de prise en charge du VIH et la mise en œuvre d’un
ensemble d’activités communautaires en faveur des PAVVIH.
Au Sénégal, le projet s’est déroulé de 2021 à 2024, dans trois sites de prise en charge : le Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge clinique de Fann (CRCF), le CTA du CHU de Fann, et l’Hôpital Militaire de Ouakam. Les stratégies mises en place comportaient 1/l’élaboration, avec les experts nationaux et les  autorités de santé, de protocoles simplifiés et standardisés pour le dépistage et la prise en charge des cinq principales comorbidités ciblées par le projet : l’hypertensionartérielle, le diabète, les hépatites B et C, et les lésions précancéreuses du col de l’utérus 2/le renforcement de capacités des professionnels de santé et des acteurs communautaires 3/le dépistage, le diagnostic et la prise en charge intégrés des cinq comorbidités 4/la mise en œuvre d’activités communautaires de prévention, dépistage, promotion de la santé et plaidoyer.
Les activités communautaires ont été mises œuvre en collaboration avec cinq associations : le Réseau national des associations de PVVIH (RNP+), l’association Aboya, l’Association Sénégalaise de Soutien aux Patients et Familles Victimes D’AVC (ASP/AVC), l’Association Sénégalaise de Soutien aux Diabétiques (ASSAD) et le Conseil National des Ainés du Sénégal (CNAS). Le projet a reçu le soutien du CNLS et de la division de lutte contre le sida et les IST
(DLSI) du Ministère de la santé et de l’action sociale. Au terme du projet, cet atelier a pour objet de présenter les principaux résultats à l’ensemble des partenaires au Sénégal. Les prochaines étapes consisteront à la mise en œuvre du projet dans des centres de santé à un niveau décentralisé dans la région de Kaolack.

         

 

                                                                                       

                                                                                                                              

 

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