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A moins de deux jours de la Célébration de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose prévue dimanche 24 mars prochain coïncidant avec le jour du scrutin présidentiel au Sénégal, l’Union internationale de lutte contre la tuberculose a publié une forte déclaration appelant les gouvernements et les autres acteurs à se concentrer sur les activités qui briseront la chaine de transmission dans les contextes à forte charge de morbidité. Afin de bouter hors du monde cette maladie dont les chiffres effrayants de 2012 font état environ de 11 millions personnes atteintes et d’1,3 millions de morts.

Dans ladite déclaration, l’Union souligne « l’importance de dépister toutes les personnes vivant dans des contextes à forte prévalence de tuberculose, afin que nous puissions détecter et traiter toutes les personnes atteintes de tuberculose et les empêcher d’en infecter d’autres ». L’organisation internationale de prévenir que « dans les contextes à forte charge de morbidité où tout le monde est à risque à travers à la chaine de transmission, la plupart des personnes atteintes de tuberculose contagieuse ne présentent aucun symptôme (tels que toux ou fièvre) et nombre d’entre elles ne font pas partie de groupes à haut risque ». Par conséquent l’Union estime qu’ « il est donc essentiel que le dépistage de la tuberculose ne se limite pas aux personnes présentant des symptômes ou à celles qui appartiennent à des groupes à haut risque ».

Guy Marks, président et directeur exécutif par intérim de l’Union en a profité en prélude à la journée mondiale de déclarer que « nous devons être courageux et reconnaître que la stratégie actuelle visant à mettre fin à la tuberculose dans les pays à forte prévalence ne donne pas les résultats que nous espérons. Nous devons changer notre approche si nous voulons gagner la lutte contre cette maladie infectieuse.

Le Président de l’Union de révéler dans leur source qu’ « en 2022, 10,6 millions de personnes ont contracté la tuberculose et 1,3 million en sont mortes », soit plus de décès que toute autre maladie infectieuse. Le professeur Marks d’alerter en outre que « l’incidence de la tuberculose dans les pays les plus touchés diminue à un rythme extrêmement lent ». La simple raison en est selon toujours la source que « beaucoup trop de personnes atteintes de tuberculose ne sont ni diagnostiquées ni traitées, souvent parce qu’elles ne présentent pas ou ne reconnaissent pas les symptômes qui conduisent à un diagnostic ». Et de le Président de conclure que « ces personnes sont contagieuses et peuvent transmettre l’infection à d’autres personnes dans leur foyer, sur leur lieu de travail et dans leur communauté. La transmission continue donc : de plus en plus de personnes sont infectées et beaucoup d’entre elles développent la tuberculose. »

Cheikh Tidiane MBENGUE

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