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Tous présents en ce jour symbolique. Acteurs communautaires, la société civile, les partenaires dans la lutte, bref, un bilan d’étapes compte tenu des délais impartis afin d’être au rendez-vous de 2030. Dr Safiatou Thiam, Secrétaire Exécutif du Comité National de Lutte contre le Sida, a dressé un état des lieux non sans inviter les uns et les autres à maintenir le cap afin d’atteindre les objectifs fixés par la communauté internationale. Le thème de cette année est « confier le leadership aux communautés »

A l’entame de son propos, Dr Safiatou Thiam s’est félicitée de l’engagement sans cesse réaffirmé des partenaires techniques et financiers sans lesquels, bon nombre d’objectifs auraient du mal à être atteints. Pèle mêle, la Division du Sida, l’Ancs, le Réseau Rnp+, l’Usaid…

Au-delà des résultats obtenus sur le terrain, il y a les défis pour être au rendez-vous de 2030.

Pour le cas spécifique du Sénégal, il est à noter que les nouvelles infections ainsi que les décès ont connu une baisse, dira, Mme Safiatou Thiam. En 2022, 88% des personnes vivant avec le vih étaient diagnostiqués et connaissaient leur statut sérologique. Parmi, elles, 91% avaient accès aux médicaments antirétroviraux ( ARV) et parmi ce groupe, 90% présentaient une charge virale indétectable. Ceux-là ne peuvent pas transmettre la maladie.

Résultats positifs, oui mais, on le doit à la grande mobilisation du gouvernement du Sénégal qui a rendu accessible le traitement antirétroviral, les acteurs de la santé, les acteurs communautaires et les partenaires techniques et financiers. N’empêche, les défis restent toujours présents, a indiqué la Secrétaire Exécutive du Cnls, notamment dans la prévention de la transmission mère enfant, la prise en charge des enfants vivant avec le vih, les nouvelles infections chez les jeunes adolescents. A ceux-là s’ajoutent des populations marginalisées compte tenu des difficultés rencontrées pour accéder aux soins. C’est dire que des obstacles subsistent c’est le cas de la stigmatisation, les barrières culturelles, l’accès aux soins de santé ; toutes choses qui militent pour l’implication des acteurs communautaires.

Dr Safiatou Thiam, est aussi revenue sur ce 1 er Décembre qui marque la clôture de 3 années consacrées à la mise en œuvre du NFM 3, en prélude au démarrage d’un nouveau Grant, le GC7, ainsi qu’un nouveau plan stratégique multisectoriel intégré englobant la tuberculose, le vih, les hépatites, et les Ist. Ce plan dont l’élaboration a été inclusive, est en harmonie avec le Plan national de Développement sanitaire et social du Sénégal (2019/2028) et s’aligne au cadre régional de l’Oms pour une riposte multisectorielle aux 4 maladies ciblées. Un plan qui sera lancé incessamment, ajoutera, Dr Thiam. Relativement au thème d’aujourd’hui, Mme Thiam, précisera que les communautés sont les pierres angulaires de la lutte avec la capacité d’éduquer, de soutenir et inspirer le changement. Donner aux communautés ces responsabilités, signifie donner aux personnes vivant avec le vih, une voix active dans la prise de décision. A terme, cela ne pourrait que créer un environnement qui favorise le partage d’expériences, l’apprentissage mutuel et la responsabilité collective.

                                                                                                                          Cheikh Tidiane MBENGUE

 

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